Après
un parcours médical souvent difficile, parsemé d’échecs, un couple en proie à un
fort désir d’enfant, peut se tourner vers !!! lisez ce qui va suivre…..et
nous vous souhaitons le plus beau des voyages.
Nous espérons
avec ces quelques messages, ces moyens que nous possédons, dévier la route
tracée. Nous sommes ceux que l’on pourrait nommer, les troubles vies. Notre
existence et notre passion pour l’enfant, n’intéressent qu’une minorité d’entre
nous, qui sont avec nous, qui connaissent les brûlures que l’on peut subir et
la joie ressentie lorsqu’on s’adonne à une création jaillissante de notre
esprit enivrant…
*Bien que cela puisse
vous paraître fastidieux, prenez le temps de lire ce qui suivra en
l’enregistrant dans vos documents.
- S'exprimer sur les sujets "Adoption" et "Mères Porteuses"
L’inaptitude à la gestation.
Généralités sur les causes de cette
inaptitude.
Il existe diverses causes à cette inaptitude, les unes mécaniques, les autres hormonales. Organe creux, mobile dans la cavité péritonéale et comportant un muscle externe dit myomètre et une muqueuse interne dite endomètre, l'utérus ou matrice constitue le siège de la gestation. Celle-ci se trouve donc parfois rendue impossible par l'absence, le faible développement, la malformation, l'obstruction ou la déviation topographique de cet organe. J'appelle mécaniques ces causes-là d'inaptitude, certaines congénitales, c’est-à-dire établies dès la période embryonnaire de la fillette, d'autres acquises, c’est-à-dire apparaissant après sa naissance. Les causes hormonales, quant à elles, tiennent à la carence d'une glande endocrine particulière, externe à l'utérus.
. Les causes mécaniques congénitales.
Au nombre de ces causes, assez rares, mentionnons d’abord le syndrome d’indifférenciation gonadique ou syndrome de Turner. Consécutif à une anomalie des chromosomes sexuels, il se traduit par un infantilisme affectant l’ensemble de l’appareil génital (et point simplement l’utérus) qui demeure à l’état d’ébauche. Cette malformation entraîne une stérilité radicale et définitive. Se produisent parfois aussi pendant la période embryonnaire, différents de ce syndrome, des troubles de l’accolement et du fusionnement des deux canaux dits de Müller, rudiments de l’utérus unique. Les chirurgiens échouent parfois à réaliser, à partir de deux hémi-utérus insuffisants, une cavité utérine dont les dimensions permettent d’abriter une gestation.
. Les causes mécaniques acquises.
Certaines de ces inaptitudes apparaissent consécutivement à des infections gynécologiques. Cause assez fréquente de stérilité, la tuberculose génitale revêt souvent une forme latente qui empêche qu’on la décèle à temps. Lorsque se font face deux zones de l’endomètre ulcérées par l’infection, une adhérence fibreuse dite synéchie se produit souvent entre ces zones et réduit le volume de la cavité utérine au point que celle-ci ne peut plus abriter une gestation. Qu’elle consiste en dilatation provoquée de l’organe ou en séparation chirurgicale, l’intervention réparatrice échoue souvent.
Les infections non tuberculeuses occasionnées notamment par des gonocoques, des colibacilles, des staphylocoques et des chlamydia aboutissent parfois à des stérilités par inaptitude à la gestation lorsque, subaiguës, les métrites chroniques tenaces qui en résultent rétractent les ligaments et font basculer en arrière l’utérus, réalisant ainsi une rétroversion. Les positions anormales prises par l’utérus procèdent parfois aussi de causes traumatiques. Il arrive par exemple que cet organe, après un accouchement, s’effondre à travers l’orifice vulvaire, réalisant ainsi un prolapsus génital, ou bien que la synéchie de zones ulcérées fasse suite à un curetage. Mais les rétroversions de l’utérus et les prolapsus génitaux cèdent souvent à une réparation chirurgicale
L’inaptitude mécanique à la gestation peut enfin provenir, de façon définitive et radicale, d’une hystérectomie, ablation chirurgicale de l’utérus que justifie le plus souvent un cancer de son col ou même parfois une tumeur bénigne (par exemple un fibrome à complications hémorragiques) rebelle au traitement médical et trop volumineuse pour que soit possible son ablation séparée. Les demanderesses de recours à mère porteuse appartiennent surtout au groupe des femmes hystérectomisées.
. Les causes hormonales.
Le corps jaune, petite glande endocrine périodique et transitoire, se forme après la ponte ovulaire dans la cavité béante du follicule, siège récent de la maturation de l’ovocyte. Les sécrétions de ce corps jaune permettent à l’embryon parvenu au stade de blastocyste de s’implanter pour nidation dans l’endomètre. L’inactivité sécrétoire du corps jaune résulte certes parfois radicalement de l’absence congénitale d’ovaires fonctionnels ou de leur ablation chirurgicale ou encore d’altérations acquises de la structure ovarienne empêchant l’ovulation, mais le problème de la nidation perd dès lors tout intérêt en l’absence de zygote.
L’inactivité sécrétoire du corps jaune résulte parfois aussi d’une cause mécanique plus localisée et notamment de la déchéance de cette glande en kyste dit lutéinique ou encore d’une cause hormonale sous forme d’un dysfonctionnement de l’hypophyse, autre glande endocrine située à la base du crâne et dont les sécrétions commandent précisément l’activité ovarienne. Les troubles hypophysaires fonctionnels cèdent souvent à un traitement hormonal.
CONSEQUENCES, SUR LA DEMANDE , DES TECHNIQUES NOUVELLES.
Enoncé général du problème.
Nécessité en l’occurrence d’une conception sans contact sexuel.
Le recours à mère porteuse, dont j'étudierai plus tard en détail les modalités juridiques, s'analyse sommairement en ce qu'une femme normalement féconde met son utérus à la disposition d'un couple dans lequel la femme souffre de stérilité par inaptitude à la gestation. La première accepte plus précisément d'assumer la gestation d'un enfant conçu au moyen des gamètes du compagnon de vie de la seconde, puis d'accoucher anonymement de cet enfant et donc de le délaisser à sa naissance. Le père génétique le reconnaît alors comme son enfant naturel, puis sa compagne stérile 1'adopte plénièrement.
Se pose donc d'emblée le problème du mode de la conception. Le père génétique et la future mère porteuse, 1'un et 1'autre pleinement féconds, pourraient certes concevoir l'enfant par des coïts accomplis jusqu'à leur résultat attendu, la femme mercenaire réservant par précaution à son client, si j'ose dire, le monopole de son partenariat sexuel entre ses dernières règles et le début de sa gravidité. Rien d'autre ne justifie donc le choix de la conception par assistance médicale, sans contact sexuel, que la nécessité d'éviter à la femme stérile les affres d'une jalousie susceptible de compromettre la pérennité de son couple, en lequel précisément l'enfant doit être accueilli.
Enoncé sommaire des avancées techniques en matière d’assistance médicale à la procréation.
La seule technique utilisée a longtemps été celle, fort ancienne et simple au point qu'on la pratique en cabinet, de l'insémination artificielle intra-cervicale. Le médecin, muni simplement d'un spéculum vaginal et d'une seringue, dépose le sperme frais de l'homme, recueilli par masturbation, au niveau du col de 1'utérus de la femme parvenue au pic de sa période cyclique de fécondité.
Mais il est bien connu que, si l’offre crée la demande, la demande à son tour crée l'offre. Elle la créera, soyons-en sûrs, dans les pays étrangers limitrophes où n’existent pas ces prohibitions et peut-être même en France sous des formes discrètes: la banalisation indéfinie, acceptée par les pouvoirs publics, de la notion de vie commune hors mariage facilite des fraudes sur lesquelles il suffira que certains médecins et assistants sociaux, par discrétion, diront-ils, ferment les yeux. Je m'étendrai plus longuement sur cet aspect des choses dans les chapitres proprement juridiques.
Les inaptitudes à
l’ovulation.
L'on retrouve en gros, lorsqu'on désire classer les inaptitudes à l'ovulation, les catégories déjà notées à l'occasion des inaptitudes à la gestation. Les auteurs distinguent habituellement d'une part les inaptitudes organiques consécutives à une atteinte de l'organe lui-même, l'ovaire, d'autre part les inaptitudes fonctionnelles consécutives à ce que la carence d'autres organes affecte la fonction d'un ovaire par ailleurs organiquement sain. Ces deux catégories recouvrent schématiquement celles que j'appelais mécaniques et hormonales dans le chapitre consacré aux inaptitudes à la gestation.